mardi 20 août 2013

Le discours de François Hollande déchaîne Twitter : #AvecHollande vs #StopHollande

Le président français François Hollande prenait la parole sur France 2 ce jeudi 28 mars 2013, une occasion pour les réseaux sociaux de montrer encore leu force avec la bataille des hash-tags (mot-clef) : #AvecHollande vs #StopHollande utilisés pour se ranger du coté du  Président ou contre lui.

Quand l’homme politique s'exprime en live , cela constitue une source de contenus interactifs  qui alimentent la toile en général et twitter en particulier. L’entretien de François Hollande n’a pas dérogé à la règle et lors de ce rendez-vous qui a duré 1 heure, plus de 27 400 personnes se sont exprimées pour un total de plus de 117 116 tweets (soit 1666 tweets par minute, et 4,25 tweets par utilisateur) selon Socialtv. 



La guerre des hashtags #AvecHollande et #StopHollande

Cette guerre des hash-tags a opposé d’un côté les détracteurs de Hollande avec le hash-tag#StopHollande,  et de l’autre les pro hollande avec le hash-tag #AvecHollande. Au final, les partisans du  Président français se sont inclinés avec leurs 24.000 tweets devant leurs adversaires qui ont utilisé le hash-tag #StopHollande environ 39.000 fois (chiffres du début du mois d’avril par Dakar 2.0).



Le President Macky SALL dans le Top 10 des Présidents Africains présents et actifs sur le web

Le Président Macky Sall a été cité dans le Top 10 des dirigeants africains utilisateurs d’internet et des médias sociaux. Ainsi mon cher Président est l’un des Présidents les plus « 2.0 » du continent ! 



Selon l’Agence Ecofin, « les chefs d’Etat du continent Africain utilisent aussi la toile afin de donner leurs points de vue sur divers sujets  allant de la politique au football ». Ainsi ces Présidents africains s’inscrivent dans la vague des Présidents utilisateurs des outils de communication et de gouvernance de proximité nés de la seconde génération du web ou plus prosaïquement Web 2.0 avec sa panoplie d’outils et de plateformes de réseaux sociaux.  

Cette tendance inaugurée par Barack Obama dés 2008 réduirait considérablement cette distance traditionnelle entre gouvernants et administrées/usagers du service public.

Dans ce classement dominé par le Président Rwandais Paul Kagame, figurent également Moncef Marzouki, le Chef d’Etat Tunisien ; Jakaya Kikwete , le président tanzanien ; Goodluck Jonathan , le Président Nigérian ; John Dramani Mahama, le Président du Ghana,  Jacob Zuma, le Sud africain ; Ali Bongo, le  Président de la République Gabonaise ;  Paul Biya, le président Camerounais ; Alassane Ouattara, le Président de la Côte d’Ivoire

Macky Sall, un Président « 2.0 »

Au pouvoir depuis Avril 2012 Macky Sall, est très actif sur le réseau social Facebook contrairement à Twitter selon la même source et disposerait d’un Social score établi comme suit.
                    Site web personnel : http://www.macky2012.com
                    Site web présidence de la République : http://www.presidence.sn
                    Nombre de « likes » sur Facebook : 13 098
                    Nombre de « followers » sur Twitter : 8 798
                    Interactivité avec internautes : 1/5

Avec le web 2.0 les gouvernements trouvent des canaux de communication publique pour les besoins de proximité mais également d’interaction à temps réel avec les citoyens et les citadins.  Même si cela reste du virtuel, il faut admettre que les réseaux sociaux et médias sociaux ont aboli les « six degrés de séparation » entre gouvernants et gouvernés.

Pour rappel, « les six degrés de séparation » est une théorie établie par le hongrois Frigyes Karinthy en 1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons. Mais aujourd'hui, avec le développement des réseaux sociaux, notamment Facebook, le degré de séparation moyen est mesuré précisément à 4,74.

Aboubacar sadikh NDIAYE
Consultant web 2.0
Chroniqueur

lundi 6 février 2012

Lancement du livre blanc " Presidentielle 2.0 : Facebook twitter et autres reseaux sociaux pour les elections 2012

Communiqué de Presse

Dakar  2.0 vous annonce la sortie du livre blanc intitulé « PRÉSIDENTIELLE 2.0 : Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux pour les élections 2012 ». Cet Ebook dirigé par Aboubacar Sadikh Ndiaye est un ouvrage participation qui aborde la question de l’utilisation du web et des réseaux/médias sociaux par les acteurs (candidats, médias et cyber-militants) des élections 2012. En effet 7 experts sénégalais du secteur des médias, de la communication et du web ont participé à l’élaboration de ce guide de 156 pages avec 52 outils et services.



Sommaire du livre :

·         Réseaux et médias sociaux
·         Web 2.0 et élections 2012
·         Réseaux sociaux pour les candidats
·         Réseaux sociaux  pour les médias
·         Réseaux sociaux pour les Cyber militants
·         Le Community management politique
·         Les experts
·         52 outils et services web pour 2012

Un extrait de livre :

« PRESIDENTIELLE 2.0 : Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux pour les élections 2012

Après le printemps arabe pendant lequel le web et les réseaux
sociaux ont contribué fortement au rétablissement de la démocratie, « l’Harmattan subsaharien » s’installe en Afrique noire avec une vague d’élections prévues cette année 2012.

Ainsi plusieurs initiatives citoyennes sont prises par les communautés de blogueurs et les organisations de la société civile, sur la toile afin d’informer sur ces divers enjeux.

Du côté des gouvernants, des candidats et des acteurs engagés dans ces joutes électorales, il est question d’exister et de prendre la parole dans ces nouveaux univers de conversation et d’interaction avec les citoyens, cyber militants et parties intéressées.

Le web 2.0 et les médias/réseaux sociaux vont encore jouer pleinement leur rôle en tant qu’outils de communication mais surtout de liberté d’expression.


Les 7 experts qui ont participé au Livre Blanc :

·         Hamadou T SY (Journaliste/formateur-Ouestaf),
·         Mamadu NDIAYE (Formateur en journalisme-Cesti),
·         Mountaga Cisse (Ingénieur SI/Community Manager- ITMAG),
·         Cheikh Fall (Cyber-citoyen/ Expert web- Sunu2012),
·         Annick Diop (Diplômé en Communication et Passionnée des nouveaux Medias-Diaspora),
·         Basile Niane (Serial Blogueur-Rts),
·         Alcaly Diouf (Spin Doctor/Spécialiste en Communication Politique-2SWRS)

Le livre blanc est disponible gratuitement en téléchargement sur :


sur itmaag.sn

 http://www.itmag.sn/internet/innovation/senegal-l-presidentielle-20-facebook-twitter-et-autres-reseaux-sociaux-pour-les-elections-2012.html


La presse en ligne sénégalaise dans les élections présidentielles de février 2012

Les médias sénégalais ont toujours joué un rôle important dans la couverture des élections présidentielles. En 2000, les médias privés sénégalais avaient été cités parmi les acteurs de l’alternance politique au Sénégal. Malgré la faiblesse de leurs moyens financiers ou techniques et les multiples pressions ou censures dont ils faisaient l’objet, bref, malgré un environnement qui leur était hostile, les journalistes de ces médias avaient réussi à s’imposer dans l’espace médiatique sénégalais.




Grâce à la téléphonie mobile, les médias privés sénégalais avaient réussi à assurer une couverture complète du territoire national lors du scrutin présidentiel et transmettre rapidement les informations.

Aujourd’hui, la donne a changé. La star, ce n’est plus le téléphone portable mais internet. Disposant d’une des meilleures bandes passantes de l’Afrique (5,9 Gbps), les Sénégalais développent des activités diverses et variées sur Internet. Les hommes politiques, les entreprises, les services étatiques ont investi la toile depuis plus d’une quinzaine d’années. L’arrivée du Web 2.0 (seconde génération du Web) et des logiciels libres, a amplifié le phénomène par l’installation des valeurs de solidarité et de partage. Ainsi, l’internet n’est plus l’apanage des initiés. N’importe quel citoyen peut désormais trouver sur la toile une application qui corresponde à ces besoins. De nombreux sites web, de nombreux blogs ont été ainsi créés. Par la magie des réseaux sociaux il est possible de devenir « ami » avec l’un des 800 millions d’utilisateurs de Facebook en un clic ou être « suivi » par un nombre impressionnant de contacts sur le site de microblogging Twitter. Avec internet, c’est un lieu commun que de dire que les journalistes ont perdu, depuis longtemps, le monopole dans la cueillette, le traitement et la transmission de l’information.

Concernant la presse, plus d’une soixantaine de sites basés au Sénégal ou mis en ligne par des Sénégalais résidents à l’étranger ont été répertoriés sur le Web. Ces sites publient des articles et diffusent des éléments multimédias (son, vidéo) qui les rendent populaires au Sénégal mais aussi et surtout chez les Sénégalais de la diaspora.

Cependant, ils sont caractérisés par une grande diversité par rapport à leurs lignes éditoriales. Aussi, n’ayant pas réussi à développer un modèle économique viable, ces sites n’ont certainement pas les moyens d’assurer correctement la couverture des 14 candidats dans les 14 régions que compte le Sénégal pendant la campagne électorale.

Face à cette situation, la mutualisation des ressources reste la seule solution. Il s’agira, pour les éditeurs de presse en ligne, de mettre en place une plateforme dans laquelle seront versées toutes les ressources collectées (textes sous forme de dépêche, photos, vidéos, sons) par les reporters qui sillonnent le pays. Ces ressources peuvent être utilisées par tous les sites membres de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) mais à condition de citer l’auteur de l’information, de la photo, de la vidéo ou du son utilisé.

Cependant, la mutualisation s’entendant comme une mise à disposition, il appartient à chaque site d’utiliser les ressources conformément à sa ligne éditoriale. Ce qui évitera de verser dans l’uniformisation, une autre tare de la presse sénégalaise.


Mamadou Ndiaye |Enseignant-Chercheur au CESTI

Les plateformes web pour les élections 2012 présentées à Dakar 2.0 [RV Mensuel du web et du Mobile]

La première édition de l’année de Dakar 2.0 [RV Mensuel du web et du Mobile], a éte l’occasion pour les acteurs du web et la blogosphère sénégalaise de présenter plusieurs plateformes et services web dédiés au processus électoral 2012.



Dakar 2.0, un concept initié par le Spécialiste du web et des réseaux sociaux Aboubacar sadikh ndiaye, a permis au public venu nombreux d’assister aux présentations de #sunu2012 #SAMABAAT , #Carrapide et #POPSENEGAL. Les différents promoteurs de ces plateformes web ont tour à tour exposé sur les enjeux liés à l’appropriation de tels outils par les acteurs (candidats, électeurs, medias et société civile) ainsi que sur leur portés pour les populations qui désirent disposer de l’information utile.

En attendant le livre blanc sur le thème : « Réseaux sociaux pour les candidats, journalistes et cyber-citoyens » dont la sorti est prévue cette semaine, la blogosphère continue à jouer pleinement son rôle en tant qu’actrice de Présidentielle 2012

Aboubacar sadikh ndiaye

DAKAR 2.0 : After work web au Balajo


Entrepreneur(e)s, Porteurs de projets, Chefs d’entreprises, Cadres, etudiants et professionnels ne manquez pas Dakar 2.0 ! le Rv Dakarois sur les Usages du web, des Réseaux sociaux et du Mobile.

C’est tous les mois à Dakar sur Invitation
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lundi 12 décembre 2011

Election presidentielle 2012 au Sénégal: Divers profils à l'assaut du palais

A quelques encablures de l’élection présidentielle au Sénégal, les déclarations de candidatures se multiplient mais ne se ressemblent pas. La situation politique confuse que traverse le Sénégal a révélé de nouveaux prétendants au pouvoir qui nous viennent de divers secteurs d’activités, avec des profils les plus variés.




Universitaires, avocats, marabouts, économistes, journaliste, probablement artiste chanteur (avec la candidature non-encore officielle de Youssou Ndour) et la toute dernière, celle d’un ancien arbitre de football (le maire de Rufisque Badara Séne). Décidément on aura tout vue ; les profils des candidats n’ont pas fini d’étonner les sénégalais.

Sommes-nous entrain d’assister à la naissance d’une nouvelle ère politique, avec de nouveaux profils? En tout cas, jamais dans l’histoire politique du Sénégal, les profils des candidats ont été si variés. Et que dire du nombre croissant de ces candidats ? Là aussi à ce rythme, bientôt nous aurons plus de 30 candidats (26 candidats pour le moment).

Les déclarations de candidature se succèdent presque chaque semaine au rythme des investitures de leaders de parti. Un fait qui traduit l’ambiance pré-électorale plutôt mouvementée avec en toile de fond, l’incertitude de la recevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade par le conseil constitutionnel et l’implosion de la coalition Benno Siiggil Sénégaal.

Avec cette pléthore de candidature à la présidentielle, nos candidats ont –ils une clairvoyance et un réalisme dans la mise en œuvre de leur politique ? La perte de vitesse qui enlève des points aux partis politiques considéré comme les élèves de la vieille école, symbolise telle forcement la naissance tout azimut de nouvelles chapelles politique ? Le doute est permis face à la cascade de candidature qui risque de mettre de nombreux sénégalais dans l’embarras.

Par Gubertlette



Sources: http://rufisquetimes.blogspot.com/